BIJOUX
INSPIRATION
A PROPOS
Les cultures anciennes tiennent une place importante dans notre imaginaire pour l’inspiration et la réalisation de bijoux. Les œuvres laissées par les hommes à travers le temps fascinent que ce soit par des objets, des croyances, ou des légendes…
Pour expliquer nos bijoux basés sur différentes civilisations, notre voyage dans l’histoire commence de l’abstrait vers le concret, de l’allusion à l’histoire vers le lien plus direct qu’est la représentation de répliques archéologiques.
Nos bijoux reflètent différents moments de l’histoire influencés par des motifs traditionnels et typiques, vecteurs de souvenir faisant référence à une zone géographique dans le monde.
La croix, le lys, ou le bouclier évoquent la période médiévale. Les motifs d’arabesque de feuilles rappellent les tapisseries de la période baroque. Les motifs des grecques ou du diamant que l’on retrouve sur plusieurs de nos créations, ainsi que les motifs végétaux et animaliers des textiles Otomi font appel à la culture mexicaine. Ou bien encore, les spirales qui évoquent le néolithique et les Celtes…
Un simple coup d’œil à notre catalogue de bijoux vous permettra de deviner rapidement les influences utilisées.
Voici une liste des boutons donnant accès à ces thèmes :
Il y a des histoires du passé qui ne sont pas visuelles, mais orales. Par exemple, des phrases résonnent depuis des siècles et font partie de notre culture. Il nous arrive parfois de reprendre des citations qui font partie de notre histoire pour en faire des bijoux, dont le design n’est laissé qu’à notre esthétique.
Dans le domaine abstrait, et plus particulièrement celui des sciences, il faut simplifier l’interprétation pour pouvoir les réaliser. Par exemple, la science des mathématiques est abordée à travers la bague Fibonacci dont la suite mathématique en la forme de spirale se retrouve dans certaines constructions du vivant.
La bague Vitruve quant à elle reprend le dessin de Leonard de Vinci qui traite des proportions idéales de l’homme.
Un dernier exemple peut être la bague Darwin (avec la représentation de sa théorie de l’évolution de l’homme).
Pour découvrir :
La création d’un bijou passe premièrement par la passion de fouiller dans les civilisations antiques, à travers des livres ou des visites de musée, afin de connaitre l’histoire ou les mythes qui s’y rattachent. Notre choix se porte généralement sur un objet archéologique chargé d’histoire qui nous parle mais peu diffusé ou peu connu par le grand public.
Les objets que nous choisissons sont peu reproduits, ou pas du tout. Nous écartons d’emblée (la plupart du temps) les bijoux historiques produits en masse par l’industrie chinoise Notre spécificité est plutôt axée sur la reproduction parfois unique d’une pièce, mais dont le travail de l’homme sait véhiculer un message, autant pour nous que pour vous.
Nos choix sont parfois heureux, mais aussi malheureux, et ce dès la première étape de reproduction sous forme d’un dessin. Il arrive aussi que l’étape où nous tenons le bijou physique entre nos mains (après la fabrication) nous montre que le rendu n’est pas si attrayant. Tout n’est pas faisable, et tout ne donne pas un résultat satisfaisant avec notre méthode de travail.
Quand un bijou atterrit enfin dans notre boutique, cela signifie qu’il a passé avec succès toutes ces épreuves. Comme vous l’aurez deviné, beaucoup de ces essais ne voient donc pas le jour.
L’Australie est un pays riche en histoire et en restes archéologiques. Les Aborigènes et leur communion avec la nature reflètent un idéal et une relation perdue avec cette dernière, présentes dans les peintures rupestres qu’ils nous ont laissé.
Le collier Rituel aborigène Kiro Kiro est un exemple de ce lien avec la nature. Il est réalisé à partir d’une peinture rupestre qui daterait de 10 000 ans avant Jésus-Christ. L’art rupestre aborigène Kiro Kiro représente généralement des figures anthropomorphiques accompagnées d’accessoires de rituel tels que des sacs, des pompons et des coiffes stylisées. Dans de nombreux cas, ces peintures représentent des rituels ou des rites initiatiques ou des cérémonies chamaniques. Celle-ci plus particulièrement nous a séduits par l’élégance et la finesse dans la représentation de ses personnages.
Les mondes antiques de la Grèce et de Rome sont probablement les plus connus. Il n’en reste pas moins fascinant grâce à l’imaginaire et la mythologie qu’ils ont laissés.
Les boutons de manchette bouclier spartiate sont issus d’une commande personnalisée. Ils représentent le célèbre bouclier des guerriers de la ville de Sparte avec les traces laissées sur le bouclier par les combats. Y figure aussi le symbole de la lettre lambda que portaient les guerriers de la ville grecque pour montrer leur origine de la région de Laconie.
Nous avons aussi réalisé le pendentif Phaistos, du nom du disque duquel il est inspiré. Il s’agit d’une commande personnalisée montrant une partie de l’objet antique et une pierre. ce disque en argile fut trouvé lors de fouilles archéologiques du palais minoen de Phaistos en Crète et pourrait dater du IIème millénaire avant J.C. Il est couvert de symboles sur ses deux faces, réalisés au poinçon. Autant la signification de ces hiéroglyphes que l’authenticité de l’objet sont discutées.
L’Afrique est un grand territoire que nous avons sommairement étudié à l’école mais qui est tout aussi riche en découvertes.
Les boucles d’oreilles Katanga ont pour origine une hache de cuivre de l’ethnie Songye de la région de Katanga au Congo. Les haches de ce peuple ont des formes très originales et révèlent un grand contrôle et une grande connaissance de la forge.
Une autre culture de remarquables aventuriers et guerriers qui nous attirent aussi sont les tribus nordiques.
Pour les dernières créations inspirées de cette culture, nous avons repris deux anciennes peaux de tambours, issues de la culture Sami de Scandinavie. Le tambour est un instrument très lié aux rituels chamaniques de cette tribu nordique, un gardien de la mémoire et de la cosmovision. C’est pourquoi ils sont souvent ornés de motifs qui doivent guider le chamane dans son voyage spirituel.
Le premier se nomme tambour chamanique et provient de Lule Lappmark en Suède. On peut y voir figurer le soleil, accompagné des déesses Ahkka et de la lune. Dans la partie basse, on retrouve des figures anthropomorphiques et thériomorphes.
Le second, nommé tambour Sami, montre 3 univers : Asgard ou le paradis, Midgard ou la terre, et Niflheim ou sous la terre. Il retranscrit une aventure du dieu Thor et du grand serpent Eymer.
Nous avons aussi exploré à deux occasions les Galdrastafir, des symboles magiques islandais. Ils sont tirés de vieux grimoires du XVIIème siècle mais leur origine est certainement plus ancienne, probablement de l’époque médiévale. Ils sont formés à partir de runes celtiques et ont différentes fonctions, dont la plus importante est celle de protection.
Le premier pendentif est un talisman qui porte deux galdrastafir, un sur chaque face. Il se nomme Rune d’islande. Sur le recto, nous avons Ægishjálmur qui donnerait l’invincibilité au combat et protègerait. Au verso, nous avons Vegvísir qui guide les voyageurs dans le mauvais temps.
Le second bijou est une bague qui se nomme Vegsivir, nom provenant du galdrastafir qu’elle porte.
Le Mexique et les cultures préhispaniques tiennent une place importante dans nos bijoux et ce, grâce au grand foisonnement d’ethnies et de cultures dans le pays. Dans notre catalogue, vous trouverez essentiellement des références aux Aztèques, Olmèques, Mayas, Otomis, Huicholes, Zapotèques et Mixtèques. Les deux derniers groupes appartiennent à l’état de Oaxaca, l’endroit où nous nous trouvons.
Une des toutes premières séries de bijoux gravés que nous avons créés dans l’atelier EmmanuelleGuyon, tire son origine du calendrier Maya. C’est un objet esthétiquement intéressant grâce à sa variété de glyphes pour chaque jour, mois, année… Cette prouesse technique représente tout de même l’un ou le calendrier le plus précis que l’homme ait élaboré.
Nous avons donc appris à calculer des dates dans le système maya afin de créer un bijou montrant la date que le client choisit pour une commande sur mesure. Vous le trouverez dans notre boutique sous forme de pendentif, de boucles d’oreilles, de broche, et de bague. Vous pouvez en retrouver une explication bien plus complète et explicative sur la page suivante : calendrier maya.
Le remarquable travail de ce que l’on appelle les « grecques mexicaines », et que l’on peut trouver sur le site archéologique de notre village voisin, Mitla, nous a fortement impacté de par la délicatesse des assemblages ou des motifs tracés…
Ces motifs de grecques se retrouvent dans beaucoup de cultures mexicaines, avec des variantes et des régionalismes, et même au-delà de nos frontières. Leur contexte est aussi très variable : on peut les retrouver sur la façade de temple, de résidence noble, sur les façades et dans des tombes, sur des bijoux… Il n’y en a pas encore d’interprétations satisfaisantes. En fonction des modèles, on parle de cycle de vie, de représentation de l’eau, d’yeux, de serpent, de diamant sacré…
Pour illustrer ces motifs, nous avons choisi d’utiliser ceux du trésor de la tombe 7 de Monte Alban. Ce site archéologique de Oaxaca, fut la capitale de l’empire Zapotèque, jusqu’à environ 800 ans après J.C. Quelques centaines d’années après son abandon, la population Mixtèque est venue y enterrer un personnage important, peut être une femme liée au culte de l’eau. Elle était accompagnée du plus grand trésor découvert au Mexique et que l’on peut admirer aujourd’hui au musée régional de Oaxaca de Juarez. Parmi ce trésor, figurait une série de bague que nous avons reprise.
Nous avons réalisé un anneau nommé « Tesoro Zapoteco », soit « Trésor Zapotèque » en référence à ce fabuleux trésor découvert à Monte Alban. Cette bague en argent présente un motif géométrique d’origine zapotèque. Il évoque probablement l’eau et le mouvement à travers ses spirales, ainsi que la vie dans les représentations en escalier. la tradition rapproche souvent ce motif zapotèque d’une évocation du serpent, symbole de l’eau et de la fertilité.
La seconde bague issue du trésor de la tombe 7 de Monte Alban se nomme « serpiente de agua » ou « serpent d’eau ». Le motif qu’elle présente est commun et figure aussi sur les façades de palais (Teotitlan del Valle) ou des tombes (Yagul). ce motif est souvent comparé à des yeux formés par le corps d’un serpent. Ils sont en rapport avec l’eau et le dieu de la pluie, Cocijo.
La dernière bague se nomme Ga Yixe en référence à la déesse « 9 herbes » dont les prêtresses occupaient peut-être la tombe 7 où fut découvert l’anneau. Nous n’avons repris que la partie de l’anneau de ce bijou qui est présent dans la tombe en or et en argent.
Nous avons aussi réalisé une série de pendentifs mexicains basés sur les glyphes ou des symboles que l’on retrouve dans l’écriture gravée dans la pierre ou sur codex.
Nous avons deux pendentifs reprenant le motif de Ollin, ou « mouvement », de l’écriture aztèque, avec deux façons distinctes de le représenter. le premier, nommé simplement Ollin, représente le mouvement et le tremblement. Le second Nahui ollin est un peu plus complexe puisqu’il se réfère aux 4 mouvements du soleil, entre les solstices et les équinoxes. Il provient d’un « livre » aztèque nommé Codex Borbonicus.
Un autre glyphe que nous avons repris est celui du lapin sur la lune que nous avons tiré du codex Borgia, daté du 16eme siècle. Il représente la déesse de la lune, Metztli et le lapin sur la lune. En faisant les curieux, on découvre que beaucoup de cultures à travers le monde, mentionne la silhouette de ce lapin.
Nous avons aussi choisi deux représentations de mains d’origine olmèque. Cette civilisation mexicaine est nommée la culture mère, à l’origine de tous les développements qui ont suivi. Elle date de 2500 av. J.-C. jusqu’à 500 av. J.-C Ces deux pendentifs issus de sceaux, sont nommés main olmèque et pouvoir créateur. La main dans les cultures préhispaniques est symbole de pouvoir de création. Elle est un symbole pour beaucoup de cultures à travers le monde, évoquant l’habilité, l’artisanat…
Pour rester dans le même esprit, nous avons réalisé un pied dont le motif provient d’un tampon olmèque. Ce pendentif évoque le mouvement. Il peut aussi signifier le déplacement d’un point à un autre. Nous l’avons d’ailleurs nommé mouvement car on peut observer qu’il s’agit d’un pied imbriqué dans un autre, donnant l’idée de pas.
Nous avons aussi sélectionné un glyphe pour le pendentif « éclipse ». Ce motif provient du codex Tonalmatl, un document Aztèque. Il représente, dans la partie haute, un soleil, et dans la partie basse, la nuit parsemée d’étoiles. Il évoque soit une éclipse, soit le cycle du jour et de la nuit.
Nous avons également réalisé une copie, sous forme de pendentif, d’un tambour de pierre aztèque que nous avons nommé Xochipilli, du nom du dieu de la musique, de l’amour, des jeux, de la beauté, de la danse, des fleurs et de la poésie, qui y est représenté. Cet instrument rituel se nomme teponaxtle ou tambour horizontal, et était utilisé dans les cérémonies.
Pour un de nos clients, nous avons réalisé un pendentif avec l’image d’un dieu important du panthéon maya, Kukulkan ou le serpent à plume. Il est le dieu des quatre éléments, le créateur et symbole de la résurrection et de la réincarnation. Il donnait aussi l’élément vital pour la civilisation maya : le maïs. Nous avons repris la représentation du dieu provenant du linteau 15 de la structure 22 du site archéologique de Yaxchilan. On y voit Wak Tuun, femme du roi oiseau jaguar IV dans un rituel qui consistait à offrir son sang afin d’obtenir une vision du serpent-vision Kukulkan. le client avait souhaité y ajouter une pierre de turquoise, symbole de l’eau.
Dans la même veine, nous avons aussi réalisé un autre pendentif sur le thème du serpent à plumes, nommé tout simplement Serpent à plumes, mais cette fois d’origine aztèque. Cette représentation du dieu Quetzalcóatl provient d’un tepetlacalli de la collection Hackmack dont le couvercle est sculpté avec cette représentation. Elle est datée de 1502-1520 après J.C et servait probablement à conserver les offrandes, les ustensiles rituels ou les cendres des souverains décédés.
Quiquiztli est un pendentif que nous avons réalisé sur le dessin d’une conque musicale sculptée. Cet objet original représente la tête d’un dirigeant maya de la période classique (250-400). Elle provient probablement du nord-est du Guatemala. Elle est aujourd’hui conservée au Kimbell Art Museum, Texas, Etats-Unis. Cet instrument était utilisé dans les rituels par les prêtres pour appeler la pluie, mais aussi par les guerriers pour célébrer une victoire.
Le pendentif que nous avons nommé Mésoamérique est une commande personnalisée. Ce n’est pas un motif que nous aurions choisi car il a déjà été utilisé dans la fabrication de nombreux bijoux sur ce thème. Cependant, le client souhaitait qu’il soit personnalisé avec des glyphes. Le motif principal est la partie centrale de la pierre du soleil Aztèque, parfois appelé calendrier aztèque. Cette énorme pierre conservée au musée national d’anthropologie de Mexico, était probablement un Cuauhxicalli ou réceptacle et autel de sacrifice. Il daté de 1479.
Nous n’avons représenté que les premiers cercles. Le premier montre une tête mélangeant le dieu soleil (tonatiuth) et de la terre (Tlaltecuhtli). Dans le second, nous avons des symboles des dieux Ehecatl, Texcatlipoca, Tlaloc et Chalchiuhtlicue, dans une évocation de la légende des 4 soleils (création du monde). Le dernier cercle représente les 20 glyphes des jours du mois.
Tout comme la Grèce antique, l’Egypte est une des premières civilisations avec laquelle nous nous familiarisons car il y matière à sélectionner ne serait-ce que par ses édifices majestueux, les pharaons, la mythologie, les rites…
Récemment, nous avons réalisé un objet singulier mais qui reste peu connu du grand public. Il s’agit d’un hypocéphale. C’est un disque égyptien qui était placé sous la tête des momies pour faciliter le passage vers l’éternité et protéger ainsi le défunt des démons de l’inframonde. Le défunt atteignait alors l’état de « glorieux », comme le dieu Rê-Osiris.
Ce collier se nomme Hypocéphale d’Harnetatf. L’original est exposé au British muséum. Il aurait appartenu au prêtre Hornedjitef du temple d’Amon à Karnak entre 246 et 222 avant J.C. Dans la partie supérieure, on peut voir la barque du dieu Kneph (un des principaux dieux fondateurs) ou Chuouphis (une forme d’Osiris). On peut y voir gravé le bélier à quatre têtes qui symbolise peut-être la ville de Mendès ou le dieu Amon-Ra. Cette figure est adorée par des babouins.
Nous avons réalisé un second collier d’hypocéphale égyptien qui se nomme l’Hypocéphale de Djed-Hor. Celui-ci présente plus de hiéroglyphes que le premier, dont un texte dont on nous explique l’origine. Il fut découvert dans la ville égyptienne d’Abydos et daterait d’entre 380-332 avant Jésus-Christ. Il appartient au prêtre Djed-Hor et est conservé au muséum of fine arts de Boston, aux Etats-Unis. L’inscription qui entoure les motifs est le sortilège 162 du livre des morts. C’est un sortilège qui est censé donner la chaleur de la vie, et assurer la résurrection des morts.
La Mésopotamie est le berceau de la civilisation avec un essor du néolithique et les débuts de l’agriculture. Cette culture nous fascine énormément mais reste encore peu connue malgré tout.
Nous nous somme intéressés aux premiers systèmes d’écriture et à l’épopée de Gilgamesh, un premier texte sur les aventures d’un héros mythique.
Le collier Gilgamesh est un exemple des fameuses tablettes de l’écriture cunéiforme. Nous avons choisi un morceau d’une tablette découverte lors des fouilles archéologiques de Kouyunjik en Irak et daterait d’entre 950 et 612 avant J.C. Elle relate les aventures du fameux Gilgamesh et a permis d’en maintenir la connaissance jusqu’à aujourd’hui.
Le collier le sceau-cylindre du Roi de Kisch est un exemple de l’empreinte que pouvait laisser cet outil mésopotamien. Le sceau-cylindre mésopotamien, que nous présentons, évoque un épisode de l’épopée de Gilgamesh. La scène représente le roi héros Gilgamesh et les bœufs mythiques entre deux lions. L’objet est conservé au musée d’archéologie et d’anthropologie de l’université de Pennsylvanie. Il a été découvert dans la tombe de Mesannepada qui a été le premier roi à apparaitre sur la liste de la première dynastie d’Ur, au 26eme siècle avant Jésus-Christ.
Le néolithique est la période où l’homme apprend le plus de la nature et en particulier à travers l’agriculture qui se met en place. ce développement s’accompagne de la découverte des métaux et de toutes les expérimentations qui l’accompagnent.
C’est un moment de l’histoire où l’homme prend sa place, mais dans un subtil équilibre qui se maintiendra avec plus ou moins de succès jusqu’à la période industrielle.
La relation de l’homme avec la nature est un thème que nous évoquons déjà sur une page dédiée aux « Druide et druidesse : la communication avec la nature ».
Pour le moins, en ne se focalisant que sur la reproduction archéologique, nous trouvons actuellement dans notre catalogue deux stèles gravées appartenant à des cairns et un menhir.
La pierre gardienne de New grange est une pierre gravée qui provient d’un cairn irlandais qui date de 3200 avant J-C et dont nous avons fait un pendentif. Cette pierre est placée couchée, à l’entrée de l’édifice, d’où l’attribut de pierre gardienne que nous lui avons donnée.
Comme de nombreux monolithes de l’époque, il y figure des spirales dont l’interprétation reste encore floue. On évoque le plus souvent des symboles d’eau, de vent ou de serpent. Plus récemment, des archéologues ont suggéré qu’il pouvait s’agir de cartes dont les spirales représenteraient des collines ou des montagnes.
Au-delà de ses spirales hypnotisantes, c’est la position de cette pierre qui nous a séduit dans un premier temps et qui nous a donné envie d’en faire un bijou.
Le second pendentif provient du Cairn de Gavrinis situé dans le golfe du Morbihan, en Bretagne, en France. Son cairn, situé sur une ile, date de 4000 avant J-C. Nous avons choisi une des pierres ornant son long couloir, pierre que l’on nomme orthostate. Elle présente des formes curvilignes : arceaux imbriqués, cupules, serpentiformes, spirales… et quelques lignes droites, chevrons et lames de hache polies verticales.
Il existe quelques propositions sur la signification de ces dessins néolithiques comme nous l’avons évoqué dans le paragraphe précèdent. Mais dans le cas de Gavrinis, on opte plutôt pour des représentations de l’eau et en particulier de la mer, puisque ce tumulus est sur l’eau.
Nous avons choisi cette pierre pour l’agencement inhabituel de ses courbes, mais aussi pour la localisation particulière et mystérieuse de ce tumulus. Notre imaginaire retrace le voyage des druides vers cette ile mystérieuse et isolée.
Le collier Menhir de la dame de Saint-Sernin reprend une stèle datant du 3ème millénaire avant notre ère. Elle est localisée à Saint-Sernin-sur-Rance, dans le département de l’Aveyron en France. Il s’agit d’une stèle anthropomorphique qui représente une femme au visage tatoué.
Nous avons choisi cette statue-menhir car il s’agit d’une des plus anciennes représentations d’un humain, et dans ce cas précis, d’une femme. Elle évoque la place importante de la femme dans ces sociétés celtes qui pouvait être prêtresses (druidesse) et guerrières…
Notre collier hibou néolithique provient d’un exemplaire des nombreuses tablettes en ardoise de cet oiseau réalisées pendant l’âge de cuivre en Espagne (entre 4500 et 2500 avant Jésus-Christ). Celle-ci provient de Cerro de la Cabeza, à Valencina de la Concepción dans la région de Sevilla. Le dessin très fin et original de celle-ci nous a tout de suite plu. Elle pourrait représenter une déesse nocturne de la fertilité.
La préhistoire représente les débuts de l’homme, son adaptation, sa compréhension du monde, ainsi que sa survie. C’est une époque somme toute pleine de mystère et sauvage.
Le collier Rupestre présente une scène de chasse de l’époque préhistorique qui provient de Barranc de la Valltorta du pays Valencien en Espagne. Cette peinture date de 10 000 avant Jésus-Christ, de l’époque épipaléolithique. Elle a été retrouvée dans la grotte de chevaux (dels Cavalls). Elle évoque l’art de ces premiers hommes et l’effort pour rechercher leur alimentation.
Les Indiens d’Amériques du nord font également parti des cultures que nous explorons. Ces tribus nomades vivant et parcourant de vastes espaces de terre sont un très bon exemple de la vie en communion avec la nature. Ils respectaient les saisons et le gibier, en prélevant de la nature le strict nécessaire pour vivre. Même si nous ignorons encore aujourd’hui une bonne partie des croyances du peuple amérindien, sa créativité nous interpelle sans aucun doute.
Nous avons commencé par l’exploration des tribus amérindiennes du nord, avec la réalisation du collier Yahwera. Le motif provient d’un pétroglyphe de la réserve de Coso Range en Californie. C’est le motif et surtout les réflexions d’interprétations autour de celui-ci qui nous ont interpelés. Cette réflexion débute par la vision chamanique jusqu’au maitre animal, c’est-à-dire la divinité qui représente et protège une espèce particulière. Il y a une recherche entre la nécessité humaine et la préservation. Ce collier amérindien représente le respect de la nature.
Nous espérons que cette vision d’ensemble parcourue à nos côtés vous a également inspiré.
Par ce biais, nous vous invitons aussi à nous faire connaitre des œuvres qui vous plaisent, car c’est de cette manière que notre horizon s’ouvre à de nouvelles civilisations, et potentiellement, à de nouvelles créations uniques et originales.
Nous sommes loin de tout connaître mais en partageant nos intérêts et nos goûts, il y aura forcément de belles choses à venir.